L'histoire de Jorie
« Que cet argent puisse permettre à des gens de bien manger, d’être exposés aux arts culinaires et aux aliments, d’en tirer de l’inspiration et du plaisir comme c’était le cas pour lui – c’est tout ce qu’Andrew aurait voulu. C’est un héritage incroyable. »
Ce qu’Andrew aimait le plus de cuisiner, c’était que ça rassemblait les gens.
Que ce soit en faisant griller le steak parfait chez ses parents, en enseignant une recette de soupe aux champignons à ses frères et sœurs alors qu’ils étaient réunis au chalet ou en organisant un événement avec d’autres chefs cuisiniers torontois, Andrew considérait la nourriture comme un moyen de tisser des liens au sein de la famille et de la communauté.
« C’est en jasant, en chantant, en dansant et en préparant des repas dans la cuisine avec Andrew que nous avons bâti plusieurs de nos plus beaux souvenirs avec lui », se rappelle sa sœur cadette Jorie.
« Mais son but n’était jamais uniquement de cuisiner. Il voulait partager et s’amuser. C’était sa façon de resserrer ses liens avec nous : partager son savoir dans la cuisine et nous enseigner. »
Et tout le monde est d’accord pour dire que les enfants dans sa vie étaient ses sous-chefs préféré-e-s.
« Il était excellent avec les enfants. À l’âge de trois ans, sa nièce Addie l’a accompagné à son restaurant de ramens préféré, se rappelle sa sœur aînée, Ange. Il lui a expliqué les différents types de bouillon et de nouilles, les avantages et les inconvénients de l’ajout d’un œuf, et lui a même enseigné très patiemment à manger avec des baguettes. »
À l’adolescence, Andrew était accro aux émissions de cuisine et écoutait avec attention les conseils de ses chefs préférés. Tout au long de sa carrière, il a aimé expérimenter différentes recettes et techniques, des marinades au fumage, et il a même passé des mois à perfectionner sa propre sauce piquante.
Au-delà de sa passion pour la nourriture, Andrew avait à cœur d’épauler les gens de son entourage qui vivaient des moments difficiles.
« Même tout petit, Andrew se souciait tellement des autres. Ça faisait partie de son caractère, explique sa mère, Kim. Comme bien des choses dans la vie, quand on a connu l’adversité, on est plus sensible aux autres lorsqu’ils éprouvent des difficultés. Andrew a aidé plusieurs personnes à traverser des moments difficiles parce qu’il était capable de percevoir ces situations et qu’il y était sensible. »
Lorsqu’Andrew est décédé en 2019, sa famille voulait honorer ses valeurs communautaires en faisant un don à un organisme de bienfaisance en sa mémoire.
Grâce aux généreux dons de la famille d’Andrew, plus de gens pourront se rassembler dans des centres communautaires d’alimentation pour cultiver, cuisiner, partager et revendiquer de la bonne nourriture pour tou-te-s.
Comme le dit si bien Kim, la mère d’Andrew : « Que cet argent puisse permettre à des gens de bien manger, d’être exposés aux arts culinaires et aux aliments, d’en tirer de l’inspiration et du plaisir comme c’était le cas pour lui – c’est tout ce qu’Andrew aurait voulu. C’est un héritage incroyable. »